Fonctions polynomiales

et

équations du second degré

 

 

 

La force d’une parabole réside dans ses

nombreuses possibilités d’interprétation.

Ce n’est pas celui qui l’énonce (Jésus) qui en contrôle l’interprétation. Les paraboles sont toujours ouvertes.

Elles laissent à l’auditeur ou au lecteur le soin de réfléchir

et de décider comment l’interpréter.

On peut s’imaginer que lorsque Jésus racontait une parabole,

un échange pouvait mener à des discussions et des débats.

C’est dans ces dialogues qu’un appel à un changement social

pouvait être entendu.

En catéchèse, ce dialogue initié par Jésus il y a plus de 2000 ans

se poursuit.

Quoi de mieux qu’une parabole pour échanger

sur la façon dont le projet de Jésus peut trouver ancrage

dans notre monde d’aujourd’hui.

Toutes les paraboles commencent par une mise en situation

dans le monde réel du 1er siècle en Galilée,

par exemple une scène de noces.

Cependant, les paraboles ne font pas que décrire la vie de tous les jours. Elles visent à parler de quelque chose d’autre,

d’un idéal que Jésus appelle le Royaume.

Au cœur de cette comparaison, il y a souvent un élément surprenant, voire même subversif, en dehors de la norme.

Quelque chose qui vient remettre en question les façons «habituelles» de penser.

Par exemple, jeter dehors un convive qui ne porte pas les vêtements appropriés, alors qu’il a été invité à la dernière minute,

nous semble injuste (Matthieu 22,1-14).

Pourquoi ces irruptions dans les récits de Jésus?

Tout simplement pour ouvrir l’esprit des auditeurs – et des lecteurs –

à de nouvelles possibilités.

Les paraboles sont là pour bousculer,

pour inviter à la transformation de notre monde.